JUNG Young-moon
Suite à des études de psychologie, JUNG Young-moon se concentre sur les problèmes liés à la nature humaine. Ses œuvres traitent de sujets sombres et difficiles comme la question de la mort et de l’éternité, ou encore les rêves humains et le diabolisme instinctif, thèmes rarement rencontrés dans la littérature coréenne. Un critique a décrit ses œuvres comme « l’investigation du rapprochement entre les hommes et les animaux ».
Excepté ses tous premiers récits, ses histoires partagent la caractéristique d’être grotesques ou de parler de problèmes sérieux de façon diabolique. Beaucoup de ses personnages ne sont pas capables de faire face à l’ennui de leur vie. Leur âme fatiguée transparaît de façon sombre et dérangeante. Un critique s’est même aventuré à comparer les personnages de JUNG Young-moon à des zombies. Néanmoins, il ne manque jamais d’y ajouter une touche d’humour. Mais le rire qui apparaît à la lecture est ancré dans un triste mépris du monde et une impression de vide laissée par l’absurdité de la société. Dans ses romans, le ridicule des personnages mélancoliques et pathétiques apparaît çà et là, comme s’ils étaient acteurs d’une pièce du théâtre de l’absurde. Plutôt que de transmettre la dignité de l’existence humaine, les gens sont transformés en objet de dérision.